Le harcèlement à l’école…
Longtemps laissé dans l’ombre, ce phénomène se caractérise par « une violence répétée, verbale, physique ou psychologique, perpétrée par un ou plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre ».
Différentes enquêtes ont montré qu’il touche environ un élève sur dix et qu’il n’est nullement limité aux établissements sensibles. Le harcèlement peut avoir de lourdes conséquences en termes d’absentéisme, de déscolarisation et de santé mentale.
Une meilleure formation des enseignants et des autres personnels des écoles, ainsi que des politiques de prévention précoce, sont les principales mesures prônées par Eric Debarbieux pour lutter contre le harcèlement à l’école.
Les formations à bâtir pour sensibiliser les adultes à comprendre et faire cesser ces phénomènes de brimades répétées, physiques ou verbales, constituent le gros des 15 propositions de l’auteur. Les personnels « relais » devraient faire l’objet d’un « plan national de formation » : à savoir les personnels de direction, mais aussi « les membres des Rased, les infirmières et médecins scolaires, les membres des équipes mobiles de sécurité, les CPE » (conseillers principaux d’éducation) qui doivent être « confortés dans leurs missions »
Pour la formation initiale des enseignants eux-mêmes, jugée insuffisante, le rapport trace plusieurs pistes : l’organisation d’une « conférence nationale » sur le sujet impliquant les présidents d’universités, la création d’un « Haut conseil à la formation », de la formation aux « phénomènes de groupe ».
Rapport « Refuser l’oppression quotidienne : la prévention du harcèlement à l’École » Pr. Éric Debarbieux – Observatoire International de la Violence à l’École
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