Prévenance

« Parlons des élèves… et si on les écoutait ? »

Colloque de l’AFAE à Besançon le Week End dernier.


Ouverture du colloque avec Anne Vignot, maire de Besançon et Catherine MOISAN, présidente de l’association, suivie de deux conférences :
☑️ « être élève dans un contexte marqué par les incertitudes » par Aziz JELLAB
☑️ « être jeune dans la société et l’école contemporaine » par Bernard CHARLOT

L’élève, acteur majeur du système éducatif, est souvent invisible dans les débats portant sur l’École et plus
spécifiquement sur les réformes.


L’intervention de Monsieur Aziz JELLAB, IGESR, Président du conseil scientifique de l’AFAE, pose plusieurs questions et réflexions :

  • Ecouter les élèves, n’est ce pas une invite à repenser la gouvernance du système éducatif ?
  • Que dire des instances censées contribuer à la participation des élèves, à l’apprentissage de la citoyenneté mais qui n’atteignent pas leur cible ?

Une certitude….la nécessité d’une institution plus humaine et qui émancipe des déterminismes : diversité, inégalités, vie extra-scolaire, une école à humaniser
Mais peut-on parler de l’élève, écouter les élèves sans interroger leur diversité et de quelle diversité s’agit-il ? Diversité de niveau, d’origine sociale, culturelle, de genre, de contexte géographique….

La conférence de Bernard CHARLOT, Professeur émérite de science de l’éducation, nous interpelle sur le fait que les jeunes sont en attente d’une parole sur l’avenir !

Qu’avons-nous à leur dire aujourd’hui ? Traitons nous les questions qui se posent dans la société dans laquelle nous vivons ? Quel humain nous voulons pour demain?
Les structures pédagogiques sont en décalage avec la société d’aujourd’hui. Nous vivons dans des logiques de performance et de concurrence.

Quelles perspectives ?

  • Repenser les contenus enseignés avec la logique de l’important et non de l’utile
  • Repenser radicalement les modes d’enseigner (apprendre les activités intellectuelles avec plus de sens et de plaisir)
  • Changer l’évaluation avec non plus la concurrence mais la solidarité pour une meilleure société